Enregistrement du CD d'I Canti di l'Unione Corsa

La pochette du CD, un hommage à Petru Susini de Calasima
Photo de groupe avant l'enregistrement
Patrice Fiol, notre ingénieur du son
Jeannot Magni, Dumè, Michèle, Ghyslaine et Jeannot Giacometti
Travailler toujours mais dans la bonne humeur !
 

Depuis quelques jours, c’est au studio "Nubozz" à Nice que l’ingénieur du son-mixage, Patrice Fiol, reçoit I Canti di l’Unione Corsa aux fins d’enregistrement de leur premier CD.

L’émotion est grande pour des chanteurs et musiciens peu habitués à travailler en Studio.

Cet album de treize chants (avec le Dio Vi Salvi Regina) ne comporte que des chants de création. Des auteurs comme Jacques Fusina, Orsu Petru Susini sont déjà connus du grand public. D’autres sont en majorité des anonymes. Les textes sont en langue corse et en français. Les compositions musicales sont de Jeannot Magni, l’actuel Président de « l’Unione Corsa » d’Antibes qui précise :

« L’Album « Esse Corsu » sortira prochainement. Je remercie le Groupe I Canti di l’Unione Corsa qui a œuvré pendant des mois à raison de trois répétitions en semaine de 20 heures à 23 heures ainsi que tous les dimanches, de mars à juin, de 10 heures à 19 heures. Il n’y a pas eu, au Printemps 2007, un seul Week End en famille pour aucun d’entre nous. Le Groupe avait pris l’engagement de se consacrer à la réalisation de ce CD. A cette fin, nous avons fait l’effort de concilier nos vies familiales, professionnelles et associatives. Pour moi, il était inconcevable d'imaginer la réalisation de cet album en dilettante.

Ce CD est un album de variétés et une question m’a souvent été posée par les journalistes : «Pourquoi n'y a t-il pas de Polyphonies ? ».
J’ai répondu que n'ayant pas la capacité de créer de la Polyphonie (qui est un Art), il fallait être prudent et ne pas faire n’importe quoi.

Je ne suis pas victime du syndrome de la main sur l’oreille et je suis trop respectueux de la tradition corse pour sombrer dans ce travers et prendre le risque de ruiner le fleuron de notre Identité Culturelle. Il m’arrive parfois d’écouter des « reprises » de nos plus belles œuvres polyphoniques par des Groupes plus ou moins improvisés. Cela avoisinne le sabotage. Que l’on puisse faire du commerce avec des œuvres d’art a toujours été pour moi incompréhensible. Il devrait y avoir des contrôles plus rigoureux de la part de la SACEM, des auteurs et des compositeurs avant d’autoriser la reproduction d’oeuvres polyphoniques qui prochainement seront sans doute reconnues comme appartenant au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO où en tous les cas qui devraient l'être.
C’est en tant que Corse et musicien que je me permets ce coup de gueule.
»